Elle a offert des concerts, fait don de ses cachets et collaboré à des initiatives de collecte de fonds pour des institutions telles que la Croix-Rouge, la Ligue portugaise contre le cancer et la Ligue portugaise contre le sida, à une époque où cette dernière faisait encore l’objet d’une forte stigmatisation sociale.
Elle s’est engagée dans des causes internationales, notamment en soutenant les réfugiés timorais, et a participé à des campagnes de sensibilisation sur des questions sociales, en particulier celles liées au troisième âge.
En France, par exemple, elle s’est produite lors du gala de L’Union des Artistes (1965), dont l’objectif était de récolter des fonds pour la Maison des Artistes française. Plus tard, dans les années 1990, à l’invitation de l’actrice Line Renaud, son amie, elle fut l’une des invitées d’honneur du gala de L’Association des Artistes contre le Sida, une cause à laquelle elle s’engagera à plusieurs reprises.
Son cœur indépendant était aussi profondément inclusif, comme en témoignent les nombreuses causes solidaires qu’elle a embrassées tout au long de sa vie. Bon nombre de ses actions sont restées anonymes, notamment le soutien financier apporté à des antifascistes pendant le régime de Salazar.
Interrogée sur la communauté LGBTQ, elle répondit avec une simplicité désarmante:
«La nature des personnes ne se discute pas», résumant ainsi, dans cette affirmation, un regard profondément respectueux et humain sur la condition de chaque individu.
